Mes parents m’ont offert l’épilation définitive des aisselles.
Je chausse du 35.
J’ai appris le piano, l’accordéon, la flûte traversière et le violoncelle.
Je n’ai jamais bu de coca-cola.
Je suis née à Montréal (Québec, Canada).
J’ai déménagé en France à l’âge de 19 ans par amour.
Je suis souple.
J’ai horreur de la mayonnaise.
Enfant, je ne supportais pas la chantilly.
J’ai sauté en parachute.
Je ne craque que pour les garçons gentils.
Je suis sensible aux caresses et tapotements sur le sacrum.
Je suis complexée des genoux.
Les chaises ont été mes supports de masturbation de prédilection.
J’ai arrêté d’avoir des amis vers l’âge de douze ans.
Ma mère est cinquième d’une famille de dix enfants.
Mon père a fui la Roumaniepour demander l’asile politique au Canada.
Lorsque j’ai les pieds nus, je marche sur la pointe des pieds.
Je suis petite (1m58).
J’ai longtemps prétendu savoir jouer aux échecs.
J’ai envisagé faire pilote d’avion.
Je peut être vraiment sexy, mais je vois pas l’intérêt.
Je ne sais pas.
J’ai eu une lapine (Cocotte) et une perruche (Bisou).
Emmanuelle Riva et Anna Karina sont mes plus grandes influences.
Je dis « crouq ! »
Je n’ai jamais eu de caries.
Je me suis mariée un mardi de novembre.
Je dors sur un oreiller à mémoire de formes.
J’ai fréquenté une école catholique pour filles en uniforme.
Une fois j’ai pris trop de médicaments.
J’ai décidé de prendre l’accent français avant de m’établir en France.
Il y a eu un incendie dans notre maison de campagne.
Je ne veux pas d’enfant.
Quand je m’affaire devant le miroir, je ferme un œil.
Je ne supporte pas qu’on me touche le visage.
Je dors seule.
Personne ne m’appelle.
J’aime François Hollande.
J’ai eu un amant italien.
La vidéo qui m’a donné envie d’en faire : « Devenir adulte » par Norman.
Je préfère Marine Vacht à Adèle Exarchopoulos.
Quand je vois des gros chiens, j’ai envie de les chevaucher.
J’ai le visage tendu (surtout les sourcils).
Je n’aime pas la cigarette.
Je n’ai jamais pris de drogues.
Je tape vite avec tous les doigts sans regarder le clavier.
J’aimerais bien faire un spectacle du genre de ceux qui passent au niveau -1 du Centre Pompidou.
Ado, je dansais le flamenco.
J’ai jamais vraiment été ivre.
J’étais la meilleure élève, mais ça m’a pas aidée dans la vie.
J’ai toujours pensé qu’être acteur, c’était nul (et faible).
J’ai eu des troubles du comportement alimentaire.
Je jouais avec mon père à ce jeu qui me rendait très heureuse : au sortir du bain, il me mettait la serviette sur la tête, me prenait dans ses bras, tournait sur lui-même et se rendait dans une pièce et je devais deviner laquelle.
J’ai cru frôler la mort quand on s’est enfermées dans le placard avec le chat et une copine.
J’ai 28 ans…
Je ne suis jamais allée en Afrique, ni en Asie, ni en Océanie.
J’ai cru que ma vie professionnelle commencerait vraiment en 2007 quand Mathieu Amalric m’a choisie pour jouer dans son court métrage « Deux cages sans oiseaux » (c’était la même promotion que Pierre Niney et Léa Seydoux).
J’ai déjà mangé un faux fruit confit dans un musée.
Mes cheveux sont une armure contre la violence extérieure.
Solange te parle 