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INSTAGRAM TE VOLE TA VIE

7 Mai

À propos des images qu’on est amené à capturer de tout ce qu’on fait tout le temps et MON GROS NEZ + MA GROSSE LANGUE tu vas voir…

Une vidéo par jour en janvier : le bilan

4 Fév

Il est trop tôt et trop tard pour savoir vraiment ce qui a eu lieu.

Voici les 31 vidéos de janvier.

Je sais qu’au début je n’avais plus d’appétit et peinais à m’endormir, ce qui trahit le chamboulement profond, l’excitation, le BIEN-fondé du truc.

Je sais que j’ai eu de la joie, de la fierté, du mal et des tourments. Je me suis fait rire moi-même et un peu déçue (même pas vrai).

Je sais que j’ai rempli quelques objectifs :

  • élargir un cercle de spectateurs
  • dompter une petite communauté
  • produire quotidiennement
  • vaincre l’inertie, la peur d’échouer, le perfectionnisme, mes démons très intimes…
  • trouver du plaisir dans l’action (et même du sens !)

instajanvier

Je sais que des interrogations subsistent :

  • Internet peut-il être un/mon métier ? Ai-je les moyens (et l’envie) d’y générer des revenus ?
  • Comment allier des ambitions artistiques « singulières » à une destination populaire telle que Youtube sans s’y abîmer ?
  • Mon activité de youtubeuse fait-elle du tort à mes autres activités ? Sont-elles compatibles ?
  • Quel est mon « créneau » ? Dois-je le définir ?
  • Et après ?

Je ne sais pas.

Je ne sais pas pourquoi fabriquer des vidéos de cuisine, de beauté ou de santé s’est — entre autres — imposé à moi durant ce mois alors que je peste contre les stéréotypes. Je n’aime pas ça.

Je ne sais pas pourquoi des inconnus regardent ces vidéos que je passe au moins cinq heures à faire pour mon seul plaisir et trouvent le moyen d’écrire que c’est « naze ». (Qui sont ces gens pour prendre le temps de me gratifier de leur jugement si fin ?)

Je ne sais pas si je saurai cohabiter longtemps avec eux, ainsi à découvert.

Je ne sais pas le courage qu’il me reste.

Je sais qu’il y a eu de belles vidéos faites dans le plus grand découragement.

Je sais qu’il faut continuer. Je ne sais pas comment. Ni quoi.

Je sais que je vis plus fort quand je fais des trucs. Et plus fort encore quand tu les regardes.

Je ne sais pas qui tu es.

Je sais que tu (m’)importes.

Alors tu peux me raconter ce que tu sais ou ne sais pas :

  • de nous ?
  • des internets ?
  • de ce qui a eu lieu ?
  • de ce que tu envisages ?
  • de tout et de rien ?


Je t’aime et je continue de vouloir te parler beaucoup.

À tout bientôt,
Solange/Ina

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