C’est le printemps, voilà.
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Solange te parle 
Yé!!!!!! Je suis si contente de lire ça, vraiment. Même démarche ici… ça a commencé avec un adieu aux brassières avec armature qui me faisaient tant mal. Ensuite des genres de bralettes et maintenant je ne porte plus que des petits tops assez lousses du genre demie-camisole, qui n’offrent pas de soutien, mais c’est juste que je n’aime pas le frotement des mamelons sur le tissu. Et parfois rien du tout non plus. C’est une vraie liberté!!
J’avais envie de vous envoyer un message perso mais je ne trouve pas d’endroit pour ça.
Je vous suis depuis fort longtemps maintenant, je suis tombée sous le charme de vos interviews de femmes sur le mouv puis j’ai découvert les vidéos, puis le financement participatif et puis les livres et puis voilà cette vidéo sur les soutien-gorges tout à coup.
Je suis mon chemin de femme, ponctué par mille choses et quelques fois par vos mots.
L’été dernier j’ai décidé d’arrêter les soutifs. Tout simplement parce que je ressentais ce fameux soulagement à la fin d’une journée lorsque je les retirais et que je me suis questionnée un soir là dessus.
Je n’en porte plus, sauf pour quelques séances chez le kiné par exemple.
Et j’adore. J’adore j’adore j’adore.
Je trouve réellement ça plus esthétique et je rêve aussi du corps de Jane Birkin même si j’en suis bien plus loin que vous!
Mes seins pendent. Ils ont grossi, minci, allaité, vieilli. Mais je les aime aujourd’hui !
Il y a peu j’ai remis un soutien gorge pour un rdv médical et j’ai trouvé ça esthétiquement très étrange, j’avais l’impression très sincère qu’ils n’étaient pas au bon endroit, au bon niveau. Qu’ils n’avaient pas la bonne forme, qu’ils ne tombaient pas correctement.
Je me sens plus libre, plus sensuelle, plus féminine ainsi. Je trouve très agréable et délicat de les sentir évoluer dans mes vêtements suivant mes gestes quotidiens.
Je vois quelques fois des regards qui s’attardent et qui sont pour la plupart un peu outré ou surpris, interloqué, je ne sais pas trop. Mais que peut-on me dire?
Je vis dans un univers artistique, on s’effarouche rarement de ce genre de détail autour de moi, quelle chance!
Les femmes ont brûlé leurs soutien-gorge! Pour moi c’est l’ultime carcan, au même titre que les anciens corsets.
Merci pour cette vidéo. Et pour toutes les autres aussi. Votre travail me fait respirer.
Bien dit!!
Yes ! Je suis dans ce raisonnement depuis 3-4 mois maintenant. Et tu as raison sur le fait que, les seins sont plus beaux quand tu ne portes plus de soutien gorge ! C’est dingue quand même ! Et aussi, comme toi, je n’arrive pas encore, dans certaines circonstances à ne pas en mettre. Mais j’ai un copain formidable qui m’aide à m’assumer sans, et c’est aussi vrai qu’on se tient plus droite !
C’est tellement libérateur 🙂 ! A bas les soutifs !
Chouette vidéo en tout cas, merci 😉👌🏻.
MERCI MERCI MERCI MERCI MERCI
Mon bonnet A est tellement HEUREUX d entendre tout ça
Il y a quelques années, j’avais initié une expérience #freetheboobies suite à la découverte d’un PPT sur les dangers du soutien-gorge. J’avais alors pris mes mesures et fait mes propres recherches, j’en avais parlé sur mon blog (qui n’existe plus aujourd’hui) et invité mes lectrices à se lancer pour avoir des feedbacks.
Je fais un bonnet F et cette exubérance de seins a toujours été source d’angoisse pour moi. J’ai réalisé très jeune que l’on ne me regardait jamais dans les yeux, on me conseillait souvent de porter un décolleté quand je faisais des entretiens et surtout, je me raccompagnais systématiquement vers la sortie parce qu’aucune boutique de lingerie n’avait pas ma taille. A 20 ans, je me retrouvais avec des soutifs hyper enveloppants, immondes en somme… Les après-midi shopping avec ma mère se finissaient systématiquement en larmes silencieuses dans une cabine d’essayage.
J’ai tenu 3 mois sans soutif. Je suis très masculine mais j’ai toujours eu un corps « très sexualisé », je n’ai donc pas été choquée de croiser le regard amusé d’hommes qui avaient remarqué que je ne portais rien sous mon t-shirt. J’ai abandonné parce que je n’arrivais plus à soutenir le regard des femmes qui semblait me dire « mais qu’est-ce qui ne va pas chez toi ?! mets un soutif ! ». Aujourd’hui, j’attends avec impatience le dimanche, proclamé journée sans soutif et comme ta maman, je le retire tous les soirs en rentrant chez moi.