Une phase comme ça.
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Étiquettes : appartement, désœuvrement, difficulté, isolement, pénibilité, quotidien, solitude, truite
Ah ah ah! bonne question… et en plus en plein dans le mille car depuis qu’il fait un froid glacial sur Paris… ma chaudière est en panne et je vis dans un frigidaire :(((
Comment je fais pour contourner ce moment de découragement? Ben… J’attends que ca passe… Tout finit toujours pas passer… courage! 😉 Aujourd’hui il y avait des ouvriers devant chez moi qui bossaient dehors exposés au vent et au froid… Je me suis dit qu’il y avait pire que moi…ya toujours pire que soi…
0,000543981
C’est la part de 47 secondes dans une journée.
Soit 5/10000ième.
Jusque là tout va bien.
Un peu comme moi quand j’ai ouvert ma boite aux lettres tout à l’heure :
« Avis d’échéance »….
« Oh bah bon euh… ça peut attendre ! » *CLAC*
Je bois (soutenir la filière vitivinicole, c’est important.)
Je ferme les yeux parfois , je ne regarde pas les lettres prisent dans la boite…je diffère la lecture des mails…des fois je danse ……. j’absurdise mon corps en le tortionnant. je beug en pensant au fait de ne penser à rien. je bouche et débouche mes oreilles parce que c’est plaisant comme jeu.
Le pire reste le découragement pour « le dehors »…Heureusement ma radio a un bouton stop. Mais les disputes ,dehors, dans le bus ….n’ont pas de bouton stop elles…
Alors je rentre et…je n’ai pas de remède et alors je pense au thé que je vais boire.et… voilà.Je pense au fait que je ne sais que fuir. et a ma famille que … »on s’aime beaucoup » et que ça contourne pas mal la tristesse générale.
je vais tacher de passer la suite de ma vie à me créer le maximum de zone de non-découragement. ça m’fera bin un métier ça…(?)
Belle suite de vie.
Je chantonne une chanson jusqu’à retrouver toutes les paroles de mémoire. En général, ça marche assez bien pour moi.
Je pense à toi, et aux autres déclics culturels, B.Russell, Comte-Sponville, C.Laurens, Brahms, Stravinski, Chopin, Bergman, Von Trier, Tarkovski, Lynch, Tu es en bonne compagnie.
ma ptite solange,j’ai été à la rue durant 6 années,moi je compare et je me dit que finalement…….BIG KISS.
Je râle (ouh c’est pas bien) j’évite de prendre des décisions définitives à ce moment là, je mange du chocolat, j’attends que ça passe!!!
Vitamine D3, une goutte par jour. Je niaise pas.
Je regarde s’il n’y a pas une nouvelle vidéo chez Solange
Je dors 12H
Je prends des cours de chant et de danse
un bon livre, une tasse de thé, des vidéos, tes vidéos … j’attend mais c’est long
Si c’est le jour, je contemple le paysage magnifique dans lequel j’habite, et je me souviens du temps où j’avais vue sur l’immeuble d’en face.
Si c’est la nuit, je sors regarder le ciel et je me laisse tomber dans les étoiles.
Et s’il fait vraiment trop mauvais, de jour ou de nuit, j’écoute Solange me dire « je t’aime »…
Je fait un truc dont je suis sur qu’il réussira, un café, des pâtes, ou autre …
J’ai réussi un truc, du coup, ben, ça vas mieux!
Si cela ne durait que 47’…
Même problème que toi, pas trouvé de solutions.
Et toi, comment vas-tu célébrer tes 200 000 abonnés?
Dans le bonheur désespérément, Comte-Sponville donne (et justifie) ses 3 recettes : connaissance, action, amour. C’est ce que j’ai trouvé de mieux aussi. Les avantages de la solitude sont contrebalancés par quelques désagréments, alors il faut choisir et assumer, il me semble.
Est-ce que vous suggérez que le « découragement » est l’apanage des solitaires ? Qu’on ne peut avoir le coup de blues en famille ? Que la vie de couple est la garantie de ne jamais être déprimé ?
La lecture de Comte-Sponville donne de curieux résultats, il me semble…
Ma réponse est tardive, mais: non, je ne crois pas que le découragement soit exclusif aux solitaires, bien que la responsabilité d’être disponible pour aider ses enfants ou partenaire favorise possiblement une hygiène de vie saine.. Si mes souvenirs sont bons, Comte-Sponville comme Spinoza crois que c’est l’incompréhension des causes qui contribue au découragement. La connaissance serait donc un remède (et une distraction de qualité 🙂 ). Je récite tout ça comme autant d’hypothèses; et ensuite, à chacun sa recette. Merci pour votre commentaire, qui me donne à réfléchir. 🙂
47 secondes, ça va … c’est pas si long ! 😉
Bonjour Solange ! Tous les mois les bilan CUL (je te réponds ici car ton nouveau bilan ne semble qu’être sur youtube) ! C’est trop trop trop trop bien, et ça nous aide à être réguliers dans les nôtres. Merci merci merci.
Elle est très touchante et nous touche droit au coeur, ta vidéo sur les 47 secondes de découragement, elle ressemble assez à mon quotidien de ces dernières semaines. Merci encore.
Solange,
Pourquoi tu me parles plus?
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Mon découragement s’annonce d’abord discrètement au début d’un groupe de jours ; ce petit signal m’indique qu’il est temps de consommer pleinement ma déprime, de me donner à elle. Je m’enferme, je ferme fenêtres et volets, je la déguste et puis je renais. Voilà comment je fais, bisou
Mes découragements personnels me paralysent complètement. Une position douteuse sur le canapé gris. Les cheveux me grattent, à cause du canapé gris. Je regarde les collines et les alentours par la porte fenêtrée. Je repense au discours de Pascal sur la condition humaine. Je me convainc que je m’attends désespérément quelque part dans la forêt de douglas près de chez moi ; si je ne me rejoins pas, car je n’en ai plus la force, je pense à moi, qui s’impatiente dans le lointain. Je repense aux « Chants de Maldoror », à « Tandis que j’agonise », et je me rabaisse. C’est dans cette fange que je me noie, jusqu’à comprendre quelque chose. Un petit bout du tout, qui me relance.
Je compte rencontrer, plus tard, des gens qui me ressemblent, qui partagent mes passions… je crois que ces gens là m’aideront. En attendant, j’attends que le lycée passe.
Quoi que l’on fasse, c’est dur de trouver plus conceptuel que la vidéo de Art of Noise ( Moments in Love – étiquettes : patineuse, tortue ).
( Voire même de la retrouver sur Youtube, temple du clip éphémère )
Ce n’est pas une raison pour se décourager.