Et toi, qu’est-ce qui te [re]donne envie de t’attarder sur cette Terre ?
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Étiquettes : anne teresa de keersmaeker, éducation, barthes, bjork, cinéma, culture, danse contemporaine, origines, réconfort, resnais, sarraute
la danza de la realidad de Jodorowsky, l’as-tu vu?
Carnaval de Sao Vicente – Cesaria Evora
Dix minutes d’envol
Coucou!
J’aurai une question ou même plutôt plusieurs:
Qui es tu?
A quel point la comédienne ressemble à son personnage?
Même si je me doute que tu répondra avec le personnage de Solange =p.
Mais maiiiiiisss j’aimerai vraiment savoir quand même d’où sort ce personnage?
De quoi ou de qui t’es tu inspiré? D’où t’es venu cette sublime idée?
Je vais travailler à Montréal pendant 5 mois qu’est ce que je ne dois pas manquer de cette ville? Pourrais tu faire une vidéo sur ce que tu aimes de Montréal?
Ou plutôt non pour faire simple et pour t’éviter de répondre à toutes ces questions :
Combien de tes 62 révélations sont valables pour toi la comédienne : Ina Mihalache ?
(comme ça, je ferai un pourcentage de toi de Solange ou de Solange de toi enfin bref un pourcentage!)
Dans tous les cas, Solange est Solange et Ina restera pour moi la merveilleuse comédienne qui joue ce personnage =).
Tu es ma bouffée d’air frais, j’adore Solange ^^ et j’espère que ton personnage durera autant que Martine (les aventures de Martine ^^).
Bonne journée et bonne continuation!
Les bouquins de iain M Banks, qui est hélas décédé. ou ceux de Catherine Dufour, qui peut continer à m’enchanter.
Tes vidéos, curieusement.
Ben Harper, et tout un tas de groupes de heavy metal.
Le Louvre. Le Louvre dix fois, le Louvre tous les jours.
Les radios libres, carbone 14, fréquence gaie, ces voix que j’écoutais, et la radio en général,
Ado, San-Antonio, et Desproges,
Depuis les livres de Jim Harrison, le travail de Astier, « le point d’orgue », de Nicholson Baker…
C’est juste quelques personnes qui font que je ne me sens jamais seule, et qui font que la vie vaut d’être vécue, oui !
J’aime ce que tu fais, ta voix, ton entêtement, je te suis !
Fanny
Merci pour la vidéo ! Tu es formidable. Curieusement moi aussi tu me fais du bien 🙂
Ooh je connais Latifa Laabissi (c’est une amie d’amis) ! Ça me fait bizarre que tu parles d’elle ^^
Et j’ai vu récemment le nouveau spectacle de Loïc Touzé à Rennes, il s’appelle Ô Montagne et il est vraiment bien. 🙂
Solange, je profite de ce commentaire pour te dire toute l’admiration que j’ai pour toi : tu assumes qui tu es, le fait d’être à « contre-courant » par rapport aux youtubers français (et pas seulement), et tu es extraordinairement naturelle et touchante dans tes vidéos.
La vidéo où tu dis tous les trucs sur toi (je ne sait plus exactement combien) m’a vraiment émue parce que je me suis reconnue dans beaucoup de choses !
En plus quand tu parles j’ai vraiment l’impression que tu me parles à moi en particulier (oui je suis naïve ^^) et je trouve finalement dommage que ce ne soit que dans un sens, la communication sur YouTube. Voilà, en fait, pourquoi je commente : j’aimerais te parler plus longuement de ton travail et de moi aussi, parce que tu le demandes explicitement dans cette vidéo et que je veux pas te décevoir 😀 Non, trêve de plaisanterie, si tu voies ce commentaire et que tu as envie de me parler un petit peu, ça me ferait vraiment plaisir et ce serait un honneur ! (Pour info : je suis lycéenne, étudiante en théâtre et je suis une « bobo » comme toi ^^) Bon vent , Solange, bravo et merci pour toute cette émotion !
Voilà, je me suis lancée. Je te répond en vidéo. Première prise, seule prise.
Qualité zéro. Son zéro. Image zéro. Racontage de vie mille. Amour huit milles. Merci dix milles.
Pour les curieux, soyez indulgents.
intrigué par je ne sais plus quel article sur je ne sais plus quelle publication (hebdomadaire ? mensuelle ?), j’ai suivi depuis, avec plus ou moins d’attention et une inconstante assiduité, vos pilules vidéo-verbales.
n’ayant point de vie numérique en dehors de la sphère professionnelle, je n’ai jamais exprimé mon opinion ou participé à un débat sur quoi que ce soit sur cet immense terrain de jeu qui est la toile : voilà pourquoi, jusqu’à présent, j’ai vous ai tu ma sympathie.
à un moment, apprenant de votre projet d’un mystérieux long-métrage, j’ai failli vous contacter pour vous proposer de collaborer à l’entreprise, un événement (tristement) majeur m’a empêché de poursuivre dans mon élan.
partageant votre condition d’aliéné social (non, ce n’est pas une insulte), votre tendance à l’ermitage casanier et une affreuse, irrésistible attraction envers la spéculation cérébrale (oui, c’est une insulte), j’ai été en principe plutôt soulagé de voir que ma maladie était plus répandue que je ne l’aurais pensé : les nombreux commentaires exprimant solidarité et compassion (dans le sens le plus noble et étymologique du terme) m’ont permis de me sentir (un peu) moins seul dans l’univers.
je l’admets à contrecoeur.
ces quelques lignes, alors ? pourquoi maintenant et pas avant ?
votre soudain silence, que j’attribue à la post-production de votre fameux film, puis votre retour : suite à un principe de syndrome de page blanche, vous êtes la première à dénoncer un virage à 180 degrés, une nécessité de vomir votre malêtre avec plus d’immédiateté et moins de contrôle.
vous me laissez perplexe, je ne vous cache pas une certaine déception et une nette baisse de mon intérêt à l’égard de votre production.
curieux de comprendre le pourquoi du comment de ce chamboulement, je persévère tout de même ; ce n’est que récemment que je perçois pleinement votre douleur, de plus en plus vive, jusqu’à cette dernière, insupportable vision.
votre mine défaite par des larmes qui, de toute évidence, ont été versées avant (voir pendant et puis coupées au montage) de poser devant votre caméra ; le sujet abordé qui pue de loin le désespoir, la tentative ultime de s’accrocher afin de sortir de la cloaque existentielle.
non, solangina, ne vous leurrez pas : un jour viendra où s’extasier devant l’homme qui marche de giacometti, se perdre dans la beauté plastique et la jouissante méchanceté du premier greenaway, se dire que cette énième sentence de cioran vous auriez pu la signer de votre sang, ne suffira plus à vous distraire de votre douleur.
prenez garde, préparez vous : une fois cette étape franchie il vous sera de plus en plus difficile de revenir sur vos pas.
je vous sens au bord du gouffre, et je souffre de mon impuissance : oui, je suis passé par là, non je n’ai pas trouvé de remède.
depuis que mon âme a quitté mon corps : tel un golem je me limite à exécuter des tâches, incapable de prendre la moindre initiative, dérobé de tout instinct vital.
je vous l’accorde : le fait même que vous soyez en train de lire mes élucubrations prouve qu’il reste une étincelle, un lointain espoir de salut.
attention cependant, cette petite flamme est sensible au moindre coup de vent, une fois éteinte il est extrêmement difficile de la raviver.
permettez-moi de partager avec vous l’ultime bouée de sauvetage à laquelle je suis accroché depuis (trop) longtemps : la vie, dans sa naturelle évidence, n’a rien de problématique en elle-même, c’est la condition humaine qui est dépourvue de tout sens, serrez donc fort les dents et la ceinture et attendez patiemment votre réincarnation.
pour ce qui est de ma petite personne, j’ai hâte de prendre soin avec ma langue râpeuse de mon pelage félin, ou bien origan, de grandir tout doucement contre vents en marées sur les (rares) côtes encore sauvages de lampedusa.
salutations (sainement) compatissantes,
jaromil
relisant mon commentaire qui vient d’apparaitre sur le site en attente de modération, j’ajoute furieux : je ne supporte plus votre langue.
est-il possible de s’exprimer à l’écrit en français sans commettre de fautes ?
malgré des années de pratique et une forte motivation : je n’y arrive pas.
merde.
Berthe Weill, parce qu’elle est une source d’inspiration et un exemple de témérité qui encouragent même dans les jours les plus sombres 🙂
La crème de marron et les filles avec des gros sourcils.
Alexandre Poussin :c’est moin de l’art que du récit de vécu.
Frida Khalo : mais ce qui me touche, c’est plus sa vie, ce qu’elle a enduré que ces toiles dont l’esthétisme n’est pas la qualité la plus recherchée.
Agnès Obel : je ne me lasse pas de ses 2 albums.
Si je doit parler de ce qui me donne envie de vivre, de continuer, je doit citer Pierre Rabi : un philosophe qui propose une autre manière de vivre.
En ce moment, le magasine We Demain est une bouffée d’aire frai pour moi. Parce qu’il vont chercher plein de preuves dans le monde que des gens intelligents travaillent pour un avenir meilleur. Ca a une coloration très écolo-utopique, mais ça fait du bien les jours de grand pessimisme !
Liste tout a fait non exhaustive.
Merci pour ce que tu fait : c’est unique, déroutant et rafraîchissant !!
Florence Brodu
Salut Solange
As-tu lu les BD de Comès?
au moins une?
Très beau, je crois que j’ai pleuré la première fois.
Noir et blanc, pas de texte.
Cours à la bibli!
c’est un conseil que je te fais avec toute ma tendresse pour toi.
Merci pour tes vidéos.
Si j’habitais encore Paris, j’aurai aimé papoter avec toi.
La bise
Aurore
Elle est très inspirante cette vidéo Solange. Merci.
Je ne me souvenais plus avoir écrit ce commentaire jusqu’à le relire, du coup j’ai écrit quelque chose sur ce qui m’a marquée de mon côté.
http://imageenplastique.tumblr.com/post/85635171296/5-choses-de-grande-influence-13-mai-2014
Puisque ta vidéo m’a inspiré un article…
http://twentythreepeonies.wordpress.com/2014/03/31/declics-culturels-qui-sauvent-la-vie-01/
La seconde partie de mon article qui répond au tien :
http://twentythreepeonies.wordpress.com/2014/04/02/declics-culturels-qui-sauvent-la-vie-02/
Et enfin la dernière partie de mon article. Désolée, je n’ai pas fait dans la demi mesure, mais l’initiative m’a beaucoup touchée, et j’avais envie de te répondre ;
http://twentythreepeonies.wordpress.com/2014/04/08/declics-culturels-qui-sauvent-la-vie-03/
Solange, on a quelques passions communes, à commencer par France culture, sur laquelle je t’ai découverte une après-midi via les écouteurs de mon ipod : c’est qui cette fille ?! Et aussi Rohmer, et keersmaker.
Cette vidéo me donne envie de travailler à une vraie réponse. On verra si je m’y colle.
Toi, continue !
Je m’y colle !
En vrac et pas dans l’ordre :
Les comédies musicales, Henri Miller, Man Ray, Apollinaire, l’exposition Fellini au Jeu de Paume, Fanny et Alexandre, Le Rayon vert, La Maman et la putain, la biographie de Truffaut par Antoine de Baecque, les autobiographies en particulier celles de Polanski, de Bergman, d’Altusser, l’émission Une Vie un oeuvre sur France Culture, les correspondances, certains journaux intimes, Jacques Demy, le musée d’art brut à Villeneuve d’Ascq, Carravage, Nina Simone, Brassens, la musique brésilienne, la musique cubaine, Léonard Cohen, Jacques-Henri Lartigue, le festival de la photo à Arles, Bonnard, Matisse, Rodin, Bashung, les films de Sacha Guitry, les films de Pagnol, en fait les films où les gens parlent beaucoup et comme des livres et en français, ce qui me permet d’inclure Eve de Manckiewicz que j’aime en VF, les livres que je lis toujours à ma fille même si elle a bientôt 10 ans, et en particulier les contes de Grimm, Tim Burton, le livre Hitchcock/Truffaut, certaines interviews dans de vieux Cahiers du Cinéma et dans de très vieux Inrockuptibles, les romans de Kundéra, Dostoievski, il y a très longtemps des émissions qui étaient rediffusées tard le soir quand j’étais en vacances chez mon arrière-tante « Océanique », et une rencontre entre Alain Cunny et un petit garçon, Billy Wilder, Blake Edwardes, Nanni Moretti, Philippe Petit dans film Le Funnambule, et pour finir, special tribute, le livre québécois « Jane le renard et moi », magnifique
ouf ! j’en oublie plein sans doute mais j’espère que ça donnera des idées…
Pour ma part, c’est cette phrase de Spinoza qui a bouleversé ma vie : Les hommes se croient libres parce qu’ils sont conscients de leurs actions et de leurs désirs, et ignorants des causes qui les déterminent à vouloir. En fait, le libre arbitre n’existe pas.
Je te recommande (chaudement) les livres de Frédéric Lordon sur le sujet.
La 1ère fois que je t’ai vu (je découvre ton blog) j’ai été frappé par ta ressemblance avec Bjork, timbre de voix semblable, même mimiques. Toi aussi tu irradies de sensibilité, d’innocence, de force et de talent!
J’ai eu un gros déclic en découvrant le cinéma de Luc Moullet, Et je retrouve un humour similaire, décalé dans tes vidéos, merci 🙂
Oh ! Suis très touchée !
Salut Solange !
Moi, celle qui m’éclaire et me soutient comme artiste, c’est elle : Indila. D’ailleurs, je trouve que vous avez des points communs dans votre démarche d’artiste.
Merci pour tout ce que tu fais !
Bonjour Solange,
Est-ce que ça sert à quelque chose de t’écrire ? Je ne sais pas si tu lis tes commentaires..
Je croyait être la seule à qui « Me and you and everyone we know » avait changé la vie, je l’ai vu un milliard de fois quand j’étais ado. « My summer of love » m’a chamboulé, et dernièrement « Alabama monroe ». Les spectacles qui me touchent le plus sont curieusement de la danse, « Suivront mille ans de calme » de Preljocaj, « Kontakthof » de Pina Bausch, « basso ostinato » de Caterina Sagna, « le fil sous la neige » des Colporteurs font partis de ceux auxquels je pense souvent. Musicalement l’album « Naphtaline » d’Ez3kiel, Agnes Obel, Mansfield Tya, la chanson « The sour » by Peder Feat. Dean Bowman…
Si tu as lu, merci. 🙂
Serait-ce un compliment de t’avouer que tu as été un de mes déclics ?
SolangeTeParle. J’ai lu des réactions, les commentaires, tes interviews et me suis intéressé à de nombreuses références que tu cites. Et puis surtout, j’ai visionné toutes tes vidéos, une à une, pendant dix jours. Certaines m’étonnent de toi, comme si tu essayais de justifier ce que tu es, avec par exemple celle des bobos. Je dois avouer que je suis resté dubitatif à la fin du premier visionnage de cette dernière. C’est comme si, à partir de celle-ci, tu avais laissé Solange en essayant de survivre au milieu de la jungle.
A travers toi, tu m’as appris que « l’art » ne se résument pas à des fous qui ne sachent pas quoi faire de leur vie… Mais plutôt des personnes tout comme moi, qui cherchent à mettre un sens aux détails de la vie. Comme s’il n’y avait aucun but. Tout se résume à être là, présent. Tu m’as fait découvrir Sophie Calle et Perec. Tu m’as piqué de curiosité de vouloir lire du Beckett.
Tu n’écris plus ton petit parcours et tes ressentis sur ton blog. C’est dommage, ça rajoutait encore un peu plus de poésie. Bref. Merci à toi, Ina ! Hâte de découvrir ton film. Hâte de te redécouvrir au milieu d’un nouveau film ou même sur scène qui sait.
Boris Vian (tous ses romans écrit sous son vrai nom) m’a sauvé la vie par son écriture, j’y ai trouvé un vrai sens aux mots, un sens oublié par la majorité, un jeu de mots, une sensibilité différente, de la beauté et du rire.
Underground Resistance a sauvé ma vie, j’ai découvert la techno, et la musique par la même occasion, la musique du futur, une volonté de rassembler les gens, j’ai découvert mon corps en dansant sur leur musique, je me suis abandonné et ça m’a libéré de tous les jugements qui pesaient sur mon corps et que je m’imposait.
La philosophie a également changé ma vie, j’ai découvert ce qu’était que penser et j’ai trouvé ça jouissif, cela m’a permis de me connaître un peu mieux moi-même, afin de mieux connaître les autres. C’est un vrai plaisir, profond, et cela m’aide à mieux vivre je trouve, je porte un tout autre regard sur les choses depuis.
Et pour finir il y a le cinéma, que j’aime très profondément avec Eternal Sunshine qui m’a bouleversé, Old Boy qui m’a désarmé, Enter the Void m’a positivement choqué, Un Singe en hiver, les films d’animations japonais m’ont ému par leur sensibilité, les films de Kusturiça pour leur joie de vivre intrinsèque, les films de Truffaut, surtout ceux avec Jean-Pierre Léau parce qu’il a le langage d’un enfant et que cela me touche,
Et il y a Tracks aussi, l’émission d’Arte (surtout l’ancienne formule) qui te parle de trucs dingues que des gens font, comme créer des Etats à eux, faire des films ou de la musique avec n’importe quoi, des gens qui créent en somme.
Salut Solange! je t’ai répondu sur mon blog: http://personalispolitical68.wordpress.com/ à propos de mes propre déclics culturels 🙂