J’ai voulu témoigner mon affection à ces instruments que nous portons quotidiennement à notre bouche. Peut-être envisages-tu de faire de même ?
J’ai voulu témoigner mon affection à ces instruments que nous portons quotidiennement à notre bouche. Peut-être envisages-tu de faire de même ?
….et Gabriel t’écoute….belle performance théâtrale,stupéfiante expérience vidéoludique à portée philosophique… candeur infantile noyée dans un monde consumériste se rattrapant aux berges du pragmatisme…alors comme nous l’ont inculqué subliminalement (si tu m’autorises ce néologisme) les publicitaires Lindtesques, je vais reprendre de ces « quelques grammes de finesse dans un monde de brutes » tant que tu nous les distilleras…merci…
J’ai vécu un intense désarroi lorsque, essayant de créer une belle boule de glace au citron sans morceaux inutiles dedans, mes deux petites cuillers ont passé l’arme à gauche dans un craquement sinistre. Tu m’as donné à réfléchir sur l’influence néfaste de la vie de célibataire endurci sur les couverts qui ne devraient pas avoir à subir notre solitude.
P.S. : Je te demanderais bien en mariage mais le monde est trop riche pour entrer dans des considérations limitatives.
hummm j’étais preum’s sur la demande en mariage en filigrane… 😉
prenant enfin le temps de flâné ici j’apporterais mon grain de sel a cette question existentielle 🙂
je mange avec les doigt ils on la faculté magique de s’auto régénéré!!
bises
Je m’interdis d’intervenir dans l’usure de mes ustensiles. Les couverts délaissés sont déposés dans une cellule d’aide psychologique, mais ce n’est pas le plus grave. Ce sont les cris d’agonie de toutes les coquillettes tombées entre la cuisinière et le lave-vaisselle qui sont insupportables. Il fait bien deux jours avant qu’elles ne se racornissent et se taisent définitivement. Heureux celui qui, comme Ulysse, ne succombe pas au cri de la coquillette.
Il ne faut pas avoir peur de parler aux ustensiles leur enseigner leur expliquer l individualité et ce qu’est la jalousie corrosive
Les objets peuvent avoir une conscience il nous faut entamer un début d éducation
( sinon eBay )
( attention à la susceptibilité des couteaux )
Je ne lave mes 8 couverts d’ustensiles que lorsqu’ils sont TOUS sales. 😛
Moi aussi Boréale, je lave mes couverts uniquement lorsqu’ils sont tous sales.
Mais comme je suis fainéant, je les mets dans mon lave-vaisselle.
Et comme je suis écolo, j’attends que le lave-vaisselle soit plein avant de le démarrer.
Du coup, comme je suis riche, j’ai acheté un deuxième service de 6 couverts.
Mais comme on n’est que un et demi à la maison et qu’on y mange que le soir, le lave-vaisselle met un temps infini à se remplir.
Et comme le lave-vaisselle est vieux, il ne lave plus la saleté qui a séché trop longtemps.
Du coup je lave deux fois plus de couverts à la main.
Comme je suis intelligent, je me rends compte que ma méthode est conne.
Du coup la solution des tiroirs devient intéressante.
C’est drôle, je me suis heurtée à la même problématique ! Alors je lave TRÈS BIEN tout ce que je met dans le lave-vaisselle pour ne pas que ça sèche avant le lavage…c’est d’autant plus con, mais ma réflexion s’est arrêtée là.
Peut être pourrais tu acheter une septième fourchette, un septième couteau, une septième cuillère à soupe et une septième cuillère à café. De la sorte, et à condition de réussir à trouver un septième tiroir, tu aurais un jeu de couvert par jour de la semaine, ce qui permettrait une usure plus régulière de l’ensemble.
Au contraire, un jeu par jour de la semaine, ça introduit des bias dans l’usure: Les différents jours de la semaine n’ont pas les même caractéristiques du point de vue usure des couverts. Je crois qu’il faut que le nombre de jeux de couverts et celui de repas lors du cycle hebdomadaire soient premiers entre eux pour que les couverts tournent réellement et qu’au bout d’un moment, chacun ait eu du service pour chaque repas du cycle. Mais il faudrait demander à un mathématicien pour vérifier.
Chère Solange,
Employer « ustensiles » dans le sens de « couverts » (couteaux, fourchettes, cuillères) me paraît un zeste de langue québécoise. Certes, tu uses moins tes couverts, mais tes tiroirs en prennent plein la gueule !
Je ne sais pas si c’est une inspiration pour vous mais personnellement je vous invite à relire Molloy de S. Beckett (p.113 à p. 122 éd. de minuit) dans lequel le personnage principale à le même souci que vous avec des pierres (si ce n’est pas déjà fait à lire absolument).
C’est un hommage délibéré… 🙂
Pour contrôler l’usure de mes ustensiles, je m’arrange pour que le nombre de convives varie. Un excellent moyen est d’héberger des gens par « couchsurfing ».
On pourrait améliorer le système des tiroirs multiples en remettant les couverts dans le tiroir d’où ils viennent, mais en choisissant le tiroir duquel on tire les couverts selon un planning, comme pour la jambe qui sert à se déplacer dans l’appartement. On évite ainsi de trop fastidieux transferts.
Très drôle. Le quotidien le plus prosaïque est toujours une mine pour l’humour et la poésie. J’aime beaucoup aussi la question chuchotée qui vient chaque fois clore le problème résolu.
Plus ça va, plus je me rends bien compte que je ne pense pas assez. Vous êtes formidable. Merci ! Merci !